vendredi 18 mars 2011

jeudi 17 mars 2011

Lettre ouverte à B. HAMON Porte-Parole du Parti Socialiste sur le massacre de la famille fogel d'Itamar - Israel

M. TAIEB Yohann                                                                            
Le 17 mars 2011.
                                                                                             M. HAMON Benoît
                                                                                             Porte-parole du P.S.



Objet :
Demande d’une réaction officielle du PS / Israël


Monsieur,

En tant que sympathisant socialiste je regrette l’absence d’une réaction officielle du PS au massacre d’une famille israelienne, de cinq innocents, un père, une mère et de leurs 3 enfants ( Yoav, 11 ans – Elad, 4 ans et Hadas, un bébé de 3 mois ), tous sauvagement poignardés et égorgés dans leur sommeil, dans l’implantation d’Itamar en Cisjordanie dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 mars.

Combien même l’actualité internationale est accaparée par les catastrophes qui frappent le Japon ou par la répression sanglante par Kadhafi des rebellions en Libye, le fait que le Parti Socialiste mais aussi tous les partis politiques français n’aient jusqu’à présent condamné cet ignoble massacre, est lourd de signification.

Les citoyens français juifs, les amis d’Israël en France et les partisans du «  Camp de la Paix » doivent-ils en conclure qu’il y a au Parti Socialiste en l’occurrence, une condamnation officielle à géométrie variable ?

Lors de l’arraisonnement par la marine israelienne des flottilles pro-palestiniennes voulant briser le blocus maritime de Gaza, le Parti Socialiste, au cours d’une conférence de presse que vous aviez personnellement tenue (1), avait sévèrement condamné l’interception des navires par Israël, une interception qualifiée « d’inacceptable et choquante » et que « l’usage de la force s’est traduit par un bain de sang », et que le Parti Socialiste exigeait une réunion immédiate du Conseil de Sécurité pour faire pression sur le gouvernement israelien pour désenclaver Gaza.

La famille des victimes israeliennes d’Itamar, à autorisé la publication des photos de cet acte ignoble et barbare, de ce « bain de sang », vous pourrez le constater par vous-même ( cf. photos jointes ), l’Autorité Palestinienne fût contrainte de condamner ce massacre et également le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki Moon.

La mort de neufs militants pro-palestiniens de nationalité turque, affilés à une organisation terroriste islamiste, l’IHH, suivie de très prés par le Juge anti-terroriste, Bruguiére, avait suscité « l’émotion » du Parti Socialiste mais aujourd’hui hélas nous constatons que le massacre ignoble d’une famille israelienne, la mort de trois enfants innocents, dont un bébé de trois mois, tous sauvagement poignardés et égorgés pendant leur sommeil ne suscite aucune « émotion », aucune condamnation du Parti Socialiste.

La nécessité du blocus maritime sur Gaza est toujours autant d’actualité, étant donné que la marine israelienne à arraisonné cette semaine un navire chargé de plusieurs dizaines de tonnes d’armes et de missiles en provenance d’Iran (4).

Au nom de quelle cause, de quel combat, de quelle Résistance, peut-on sombrer dans une telle barbarie ?

Ce massacre est un crime de guerre, un crime contre l’Humanité, contre l’innocence, contre la Famille mais surtout contre la Paix !

Ce massacre n’est pas dût au blocus maritime de Gaza par Israël, mais les conséquences d’une incitation à la haine des juifs, des israeliens, d’Israël par le Hamas mais aussi et surtout par l’Autorité Palestinienne en violation totale des accords internationaux et engagements qu’elle a signé (2).

Cette incitation à la haine et au meurtre est quotidienne, tant dans les médias TV officiels de l’Autorité Palestinienne, que dans les manuels scolaires des enfants palestiniens, qui hélas de tels programmes haineux sont en partie financés par l’argent des contribuables français et européens (3).

Le Parti Socialiste se doit de condamner avec force cet ignoble massacre d’innocents, d’exiger de la part de l’Autorité Palestinienne qu’elle cesse définitivement d’inciter à la haine des juifs, des israeliens et d’Israël dans leurs programmes TV et dans leurs manuels scolaires, faute de quoi le Parti Socialiste s’engagerait à suspendre le financement de tels programme par l’argent du contribuable français et européen.

La haine appelle la haine et le sang appelle le sang, il faut en finir avec ce cercle infernal et ouvrir les yeux sur les conséquences catastrophiques pour la Paix, à court, moyen et long terme de l’incitation à la haine, enseignée par le Hamas et l’Autorité Palestinienne.

Le Parti Socialiste s’honorerait d’adopter une telle attitude ferme sur ce point comme il est ferme pour dénoncer l’occupation israelienne.

Afin de m’assurer que cette lettre soit prise au sérieux par le Parti Socialiste je vous informe qu’elle fera l’objet d’une lettre ouverte et qu’elle sera disponible sur un très grand nombre de sites et blogs communautaires juifs de France.

En espérant que cette lettre ait retenue toute votre attention, et dans l’attente d’une condamnation ferme de cet horrible massacre, par le Parti Socialiste.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations les plus distinguées.


M. Yohann TAIEB


Réponse vidéo à ma lettre ouverte, de M. Hamon obtenue lors d'un débat organisé par l'UPJF :



Sources :


  

PHOTOS DU MASSACRE DE LA FAMILLE ISRAELIENNE D’ITAMAR













 







mercredi 16 mars 2011

LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE TF1 - GUILAD SHALIT / MEDIATEUR DE TF1

M. Yohann TAIEB
Le 16 mars 2011.

                                                                                    M. NONCE PAOLINI
                                                                                    Président de TF1
                                                                                    1, Quai du Point du Jour
                                                                                    92656 BOULOGNE CEDEX



Objet :

Polémique Guilad Shalit / Médiateur TF1



Monsieur le Président,

Je souhaiterais attirer votre attention sur le communiqué nauséabond de votre médiateur, M. Jean-Marc PILLAS, en réponse à une lettre de M. PINTO, Président de l’association SIONA, concernant la différence de traitement médiatique de l’otage, franco-israélien, Guilad Shalit. (1)

M. PILLAS dans son communiqué en question remet clairement en cause le fait que Guilad Shalit puisse être considéré comme un otage français à part entière.

Or, jusqu'à preuve du contraire Guilad Shalit est considéré comme français par les plus hautes autorités de la nation, en premier lieu par le Président de la République, M. Nicolas Sarkozy comme il a pu le répéter en conférence de presse le 9 juillet 2009. (2) :

« Gilad SHALIT est français. Il est franco-israélien mais en l'occurrence, je dis à ceux qui le retiennent prisonnier qu'il est français, que nous le considérons comme un Français et que nous voulons qu'il soit libéré. »

De plus, il fait partie intégrante de la dernière liste des otages français dans le monde communiquée par l’Elysée et le Ministère des Affaires Etrangères.

Non seulement votre médiateur s’est arrogé le droit de dire que Guilad Shalit n’était pas français mais plus insidieux encore il justifie son explication en déclarant qu’il a été enlevé en tant que soldat israëlien, dans le cadre du conflit israélo-palestinien dans lequel la France n’est aucunement impliquée. Il appartient en premier lieu à l’Etat d’Israël et aux médias israéliens de se mobiliser pour obtenir la libération de ce soldat même si la France participe à ces efforts.

Or le comité Betancourt, principal soutien à la libération de Guilad Shalit balaie l’argument (3) : « Avant d’être une affaire politique, il s’agit d’une affaire humanitaire. Lorsque nous réclamions la libération d’Ingrid – qu’à l’époque tout le monde soutenait –, nous demandions aussi celle de militaires de l’armée colombienne otages des Farcs. Il ne s’agit donc pas d’une question de civil ou militaire, mais d’un homme ou d’une femme privé de liberté. »

Pire, votre médiateur, se permet de remettre en cause la représentativité d’un dirigeant communautaire, de mettre en doute tout en nuance, l’allégeance et la loyauté des juifs de France à notre nation la France :

« La France est la France, Israël est Israël et la communauté juive française est française avant tout, aussi longtemps que ses membres ne font pas leur Alyah. . »

Ces propos, M. le Président sont inadmissibles, ils sont une faute grave professionnelle, tout médiateur compétent soit-il se doit d’être diplomate en toute circonstance, de faire preuve de pédagogie et d’empathie.

Je vous demande donc que TF1 se désolidarise des propos de son médiateur, M. PILLAS, que votre chaîne s’engage à considérer à l’avenir Guilad Shalit comme un français à part entière, et à prendre la mesure la plus adéquate pour sanctionner cette faute grave professionnelle de votre médiateur.

Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations les plus distinguées.

M. Yohann TAIEB.

Sources :


(2)http://www.elysee.fr/president/les-actualites/conferences-de-presse/2009/conference-de-presse.6075.html?search=fran%C3%A7ais&xtmc=shalit_francais&xcr=2

(3)http://www.francesoir.fr/actualite/societe/gilad-shalit-l%E2%80%99autre-otage-francais-presque-oublie-29402.html

lundi 14 mars 2011

LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, M. SARKOZY SUITE A SON DISCOURS AU DINER DU CRIF 2011.

 

 

LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, M. SARKOZY SUITE A SON DISCOURS AU DINER DU CRIF 2011.

par Yohann Taieb, dimanche 13 février 2011, 16:26



Je mets à votre disposition, ma lettre ouverte au Président de la République, suite à son discours au dîner du CRIF 2011, que j'ai envoyé à l'Elysée ce samedi 12 février 2011 via le site internet officiel de l'Elysée ( http://www.elysee.fr/ecrire/ ).


Monsieur le Président,


J’ai écouté avec beaucoup d’attention votre discours du dîner républicain du CRIF édition 2011, j’ai également relu votre discours, mis à disposition sur votre site internet de l’Elysée.

Monsieur le Président, je ne répondrai pas point par point à votre discours si dense. Permettez-moi seulement  de vous faire part de quelques remarques qui me tiennent à cœur, comme à beaucoup de mes concitoyens de confession juive.

Vous affirmez : « cette terre pour laquelle ils se battent avec tant de désespoir, cette terre qui les a tous vus naître, cette terre où reposent leurs morts, cette terre dans laquelle s'inscrit le souvenir de leurs souffrances et de leurs joies qui se ressemblent tant, cette terre dont on pressent, en regardant ce qui a été accompli en Israël, ce qu'elle pourrait donner à force d'intelligence, de travail et de courage, cette terre qui pourrait devenir un paradis pour tous… » puis vous évoquez une des prophéties d’un des plus grands Prophètes d’Israël, Esaie, qui arpentait cette terre sainte et son joyau Jérusalem.

Pourtant dans les faits, en actes et en paroles, vous mais aussi tous les dirigeants de la communauté internationale, qualifiez les juifs vivants aujourd’hui sur cette terre, dans les territoires disputés, de « colons », ce mot si lourd à la conscience de l’Occident et notamment de la France.

Monsieur le Président, non les juifs vivants dans ces territoires disputés ne sont pas des colons, permettez-moi de vous citer l’un de nos plus brillant génie de la littérature française qui dans son ouvrage «  De Paris à Jérusalem » écrivait en 1811 soit 136 ans avant la restauration d’un Etat juif souverain sur cette terre : « Quand on voit les Juifs dispersés sur la terre, selon la parole de Dieu, on est surpris sans doute ; mais, pour être frappé d’un étonnement surnaturel, il faut les retrouver à Jérusalem, il faut voir ces légitimes maîtres de la Judée, esclaves et étrangers dans leur propre pays… ».

Quand j’entends ce mot-là prononcé par les dirigeants de ce monde, par les médias, je me sens profondément offensé, je suis un citoyen français, laïc et juif, et affirmer que tout juif vivant dans ces territoires disputés, est un colon, une sorte de corps étrangers à cette terre, m’indigne extrêmement. C’est nier les liens spéciaux qui unissent le peuple juif à cette terre, à sa terre !

Vous affirmez : « Qu'il me soit permis de rajouter que les vrais amis d'Israël doivent convaincre Israël que la meilleure des sécurités pour elle, c'est l'existence d'un État palestinien moderne et démocratique, en paix et viable. », mais je n’entends jamais de votre part ni des dirigeants internationaux, d’appels fermes à M. Abbas, le Président de l’Autorité Palestinienne, sans mandat présidentiel obtenu par voix démocratique, depuis fin 2008, pour qu’il mette en place des élections libres et démocratiques sans délais comme l’exige la communauté internationale du Président Egyptien, Hosni Moubarak.

Vous affirmez : « Les manifestants de Tunisie ou d'Égypte n'ont pas crié « à bas l'Occident », ils n'ont pas crié « à bas l'Amérique », ils n'ont pas crié « à bas Israël ». Ils n'ont pas prôné un retour vers le passé d'un âge d'or islamique mythifié. Et ces manifestants ne se sont attaqués à aucune minorité. » Une affirmation correcte au regard de ce que nos médias français veulent nous faire voir ou entendre, mais une affirmation contredite si l’on s’ouvre à aux médias internationaux.

En effet de nombreux médias internationaux ont relevé des slogans antisémites et anti- israéliens dans de très nombreuses manifestations en Egypte. Je vous invite à visionner cette vidéo de CNN (1) du journaliste Nick Robertson interrogeant plusieurs manifestants égyptiens, qui ne se plaignent pas de leurs conditions sociales, de leurs aspirations démocratiques mais uniquement de leur haine des juifs, d’Israël et des Etats-Unis.


Sans parler de l’incendie du lieu de pèlerinage juif, d’El Hamma en Tunisie, mi janvier et de l’attaque contre la synagogue de Tunis ce vendredi 11 février.




Vous affirmez : « J'affirme d'ailleurs que la paix entre les Israéliens et les Palestiniens est un problème pour chacune de nos démocraties, parce que sur ce conflit qui n'en finit pas, se nourrit le terreau du terrorisme et de l'extrémisme dont nous souffrons aussi. ».

Permettez-moi Monsieur le Président de rappeler que l’idéologie extrémiste, barbare, dont se réclament les terroristes musulmans, qui se servent du conflit israélo-arabe pour unir les masses arabes dans leur plus petit dénominateur commun qui est la haine d’Israël et des juifs, cette idéologie est née de deux courants de pensées de l’Islam, antérieurs à la création de l’Etat d’Israël en 1947 ou de l’ « occupation » israélienne à partir de 1967.

En effet les racines de ce terrorisme musulman remontent à la création du wahhabisme en 1745 sur les terres saoudiennes, et l’idéologie des Frères musulmans en 1928, deux idéologies fondamentalistes, violentes, dont l’objectif commun est l’application stricte de la Charia sur toute la terre, et ce donc bien avant la création d’Israël en 1947.

Ces deux courants de pensées qui sont au cœur de l’idéologie d’Al Quaida, dont le père spirituel de cette organisation terroriste, n’est autre qu’Al Zawahiri, le n°2 d’Al Quaida, égyptien, ancien grand leader des Frères Musulmans, celui-la même qui menace d’exécuter nos deux journalistes français, otages en Afghanistan, et qui menace notre pays si la France ne retire pas nos soldats d’Afghanistan.

Faire de la résolution du conflit israélo-arabe, une question fondamentale, c’est mettre uniquement un pansement sur une jambe a amputer, tant que les musulmans n’auront pas trouvé la voie et la force pour que l’Islam s’adapte à ce monde en constante évolution.

Vous affirmez : « Vous le savez je plaide également pour une reprise des discussions entre Israël et la Syrie. Malgré le mur de méfiance accumulée, je suis convaincu que cette paix-là aussi est possible. Et quelle transformation stratégique pour Israël si une normalisation accompagnait une restitution du Golan ! Elle conduirait à un changement radical de la situation des mouvements qui chaque jour, depuis le Liban ou depuis Gaza, menacent Israël ! »

Oui, Monsieur le Président, le peuple israélien aspire à la paix avec chacun de ses voisins et à une normalisation de ses relations avec tous les payas arabes sans exception, en particulier avec la Syrie.

Toutefois de nombreux experts et analystes sur la question syrienne estime que le régime syrien ne fait pas de la restitution du Golan, sa préoccupation majeure, bien au contraire, ce régime se contente de ce statut quo «  ni paix ni guerre » et lui permet de se maintenir bien en place grâce au fait qu’il est le pays arabe à la pointe du front du refus contre Israël.

Enfin, vous soulignez que les médias, et plus particulièrement ce média fédérateur qu'est la télévision, jouent eux aussi un rôle essentiel, en particulier France Télévision, dans le devoir de mémoire sur la Shoah.

Toutefois, France Télévision sur deux points bafoue son devoir de service public, le premier sur la polémique de l’affaire Al Dura, le second sur la discrimination criante fait a Guilad Shalit, non pris en compte dans le nombre total des français encore otages dans le monde, énumérés tous les soirs, à tous les journaux.

La justice française, émanation du peuple français, dans son arrêt du 21 mai 2008 de la Cour d’Appel de Paris dans l’affaire France 2 / M. Karsenty, met clairement en doute la version de France 2, notamment du fait que les affirmations et attestations du journaliste de France 2, Talul ABU RAMAH , au vu de leurs présentations comme de leurs contenus, ne sauraient être tenues pour parfaitement crédibles.

D’autant que, courant mars 2002, la chaîne de télévision allemande ARD diffusa un documentaire d’Esther SHAPIRA intitulé Qui a tué Mohamed AL DURA, qui met l’accent sur le défaut de preuves matérielles permettant notamment de déterminer l’origine des tirs et sur l’absence de véritable autopsie de l’enfant, jetais déjà un sérieux discrédit à la version de France 2.

Au-delà de la nécessité de créer éventuellement une commission d’enquête parlementaire sur cette affaire, pourquoi France Télévision, ne programme-t-elle pas la diffusion de ce reportage, pour permettre à l’ensemble du peuple français de se faire son idée sur cette affaire, c’est aussi à cela que doit servir le service public.

Enfin Monsieur le Président, mon dernier grief contre France Télévision, est aujourd’hui sûrement, celui le plus partagé et le plus mal vécu, par une très large majorité des juifs de France, celui de voir, que Guilad Shalit, n'est considéré par France Télévision que comme un ressortissant français de troisième catégorie, difficile de savoir si c'est à cause qu'il soit juif ou qu'il soit de double nationalité franco-israélienne, au point de ne pas le compter parmi le nombre des otages français dans le monde, à la fin de chaque journaux dans leur décompte du nombre de jours où nos deux reporters français sont toujours otages en Afghanistan.

Monsieur le Président, deux valeurs fondamentales de la devise de notre nation sont bafouées par France Télévision, où sont l'égalité et la fraternité pour Guilad, n'est-il pas plus français que ne l'était Ingrid Bettancourt ?

Nous citoyens français, juifs de France, sommes de tout cœur avec les familles, les amis, de tous les autres otages français dans le monde sans exception. Nous ne serons pas libres dans nos têtes, tant que tous nos otages français ne retrouveront leur liberté.

Nous pensons aussi aux familles des deux jeunes otages français tués au Niger, Antoine de Léocour et Vincent Delory, nous nous associons pleinement à l'immense douleur et souffrances de leurs proches. Nous n'oublions pas et nous n’oublierons jamais aussi Michel Germaneau, si lâchement assassiné.


Monsieur le Président, je vous demande du fond du cœur, une seule chose, réparez cette terrible injustice, en demandant à France Télévision, de bien vouloir mettre les photos et les noms de tous les otages français dans le monde.


En vous remerciant par avance de l'attention que vous aurez portée à cette lettre.

Veuillez agréer, Monsieur Le Président, l'expression de mes salutations les plus respectueuses.




( 1 ) http://www.youtube.com/watch?v=aWcKewmyh_o