jeudi 8 décembre 2011

L'Etat d'Israel renforce ses liens avec l'Afrique.



Selon le journal israelien Maariv le Premier ministre Benjamin Netanyahu
planifie de se rendre au continent africain dans une visite officielle, 53 ans après la visite « historique » de la ministre des Affaires étrangères Golda Meir.

Au début de l’année prochaine, Netanyahu ira en Ouganda et au Kenya, et visitera probablement l’Éthiopie et le Sud Soudan. Selon le Maariv, une commémoration pourrait avoir lieu à l’occasion de la mort de Yoni Netanyahu, frère du Premier ministre, et commandant de l’opération militaire qui avait pour mission de sauver des otages à bord d’un avion détourné.

Par ailleurs, Netanyahu s’était réuni avec le président ougandais Youri Moussifini et le Premier ministre kényan Rayla Odinga à Jerusalem, le 14 novembre 2011 (photo ci-dessus). Ces derniers lui ont remis une invitation officielle et l’entourage de Netanyahu est en train de coordonner les deux visites.

La presse israélienne a révélé que Netanyahu œuvrait pour élaborer une alliance israélienne avec certains pays chrétiens en Afrique, pour former un axe opposé aux mouvements islamiques au Nord de l’Afrique à la suite du printemps arabe.

« Former une alliance avec les pays de la corne africaine est un intérêt stratégique pour Israël, surtout que ces pays sont proches d’Eilat, de l’Égypte et l’Arabie Saoudite », précise le quotidien, citant un haut responsable à Jerusalem.

Des publications occidentales avaient révélé maintes fois qu’Israël intervient dans les affaires politiques internes de ces pays et cherche à accroitre la coopération sécuritaire et stratégique avec eux, en favorisant l’exportation des armes israéliennes, pour leur permettre de faire face aux cellules extrémistes liées à Al Qaïda opérant en Afrique et surtout en Somalie.

Les silences complaisants de Ziegler sur le néo-colonialisme des pays arabes.

Jean Ziegler est l’un des plus virulents ennemis de l’Etat d’Israël au sein des instances internationales onusiennes.



Ancien rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation du Conseil des droits de l’homme à l’ONU de 2000 à 2008, auteur en 2004 d’un rapport portant des accusations très graves et partiales contre Israël sur la situation sanitaire et alimentaire à Gaza ( accusation de punition collective, de violation du droit à l’alimentation, politique délibérée d’affamer la population).

En 2006, il réitére dans un nouveau rapport les mêmes accusations contre Israël suite à la seconde guerre au sud-Liban sans dénoncer les crimes d’agressions contre les populations civiles du Nord d’Israël commis par le Hezbollah et sa responsabilité dans ce conflit.

Il ne cache pas son engagement pro-palestinien. Il siège même dans le très controversé « Tribunal Russel sur la Palestine », créé par Leila Shaid, un tribunal d’opinion n’ayant aucune valeur juridique internationale dont le seul but est de délégitimer l’Etat d’Israël.



Il est, depuis 2009, le vice-président du Comité des droits de l’homme des Nations Unies. Actuellement il fait la promotion de son dernier livre « Destruction massive – Géopolitique de la faim », un pamphlet contre ce qu’il nomme « les ennemis de la faim », à savoir les grandes puissances américaines et chinoises, certaines institutions internationales comme le FMI, l’OMC ou la Banque Mondiale.

Samedi 3 décembre, il est invité à Paris, à la librairie « Résistances », une librairie pro-palestinienne, pour présenter son livre. Au cours de cette présentation, il se livre une fois de plus à une attaque en règle contre Israël devant un public d’une centaine de personnes tout acquis à sa cause.

Sauf que voila, malheureusement pour lui, sont présents dans la salle, deux militants juifs des droits de l’homme, Yohann Taïeb et Jonathan Curiel, connus, entre autre, pour avoir contraint Stéphane Hessel à s’expliquer sur son amalgame sur les Juifs et les crimes de guerre dans son livre « Indignez-vous ! » ou bien pour leur intense campagne médiatique qui a permis la comptabilisation de Guilad Shalit dans l’ensemble des grands médias français au nombre des otages français dans le monde, qui l’interpellent après la présentation de son livre sur une différence de traitement criante entre Israël et les pays arabes.

Ils demandent donc à Jean Ziegler de s’expliquer, et visiblement à juste titre, sur le fait que dans son livre, il consacre cinq pleines pages et consécutives sur ce qu’il appelle le « ghetto de Gaza », un chapitre presque hors sujet avec le thème principal de la spéculation financière sur les terres agricoles des pays pauvres, et seulement cinq petites lignes, à demi-mot sur la responsabilité des pays arabes dans ce néo-colonialisme.


Depuis quelques années, sous prétexte de vouloir sécuriser les besoins alimentaires de leur peuple, plus d’une dizaine de pays arabes, en grande partie de la région du Golfe, se sont lancés dans l’achat de terres arables dans des pays pauvres du monde, essentiellement en Afrique. Sur les 10 pays les plus accapareurs de terre, six sont des pays arabes qui ont accaparé plus de 50 milles km2 de terres arables, soit à titre de comparaison, huit à dix fois l’équivalent de la bande de Gaza et de la Judée-Samarie.

Un quart de ces terres seulement est utilisé pour nourrir leur peuple, le reste sert à l’exportation vers les pays occidentaux ou pour la production de bio-carburant. De plus, les conditions d’achats de ces terres sont très critiquables, ces pays n’hésitent pas à corrompre les gouvernements des pays cibles, les terres sont confisquées aux paysans locaux, des centaines de milliers d’individus sont déplacés, et ceux qui n’ont pas d’autre choix que de rester sont exploités par les pays accapareurs.

De plus en plus d’instances internationales, d’ONG spécialisées sur cette question, dénoncent et pointent du doigt la lourde responsabilité des pays arabes dans cette bombe humanitaire et écologique à retardement.

Cette question a visiblement mis dans l’embarras ce haut dirigeant onusien qui n’a pu que reconnaître, publiquement, qu’il aurait dû en parler beaucoup plus dans son livre, mais il ne l’a pas fait, alors qu’il avait en sa connaissance toutes ces informations sur la part de responsabilité des pays arabes.


Coïncidence, ce sujet fût l’occasion pour l’Etat d’Israël de remporter une bataille diplomatique morale ce 1er décembre à l’ONU. En effet, suite à une proposition faite par Israël dans les domaines du développement technologique agricole et de la lutte contre la faim dans le monde, une résolution a été adoptée par 102 pays, auxquels il faut rajouter 35 pays musulmans qui se sont abstenus au dernier moment, comprenant qu’ils ne pouvaient pas, décemment, voter contre une proposition de ce type.

Le texte israélien va dans le sens de la politique menée par le secrétaire-général de l’ONU Ban ki-Moon pour lutter contre le fléau de la faim dans le monde. Israël a proposé toute une série de mesures destinées à améliorer l’accès des pays africains aux technologies agricoles modernes qui profite, du reste, également, aux pays arabes. Le vote de cette résolution est une victoire morale exemplaire pour l’Etat d’Israël qui ne cesse, chaque jour, depuis son indépendance, de contribuer au progrès de l’Humanité.