mercredi 23 novembre 2011

ENSEIGNE SEPHORA : LA DIRECTION NATIONALE DE SEPHORA DESAVOUE UNE RESPONSABLE DE MAGASIN AYANT CEDE AUX PRESSIONS DU BDS.



Le 16 février dernier en parcourant le site pro-palestinien d'EURO PALESTINE, je suis tombé sur une video d'une action BDS au magasin de SEPHORA MULHOUSE, dans laquelle la directrice de l'établissement affirme aux militants pro-palestiniens que sa direction regionale lui a donner son feu vert pour retirer les produits israeliens AHAVA de la Mer Morte suite aux actions du BDS.

Suite à cela j'ai écris personnelement à la Direction de SEPHORA pour obtenir des explications sur ce retrait en question, le 10 mars dernier par lettre recommandée j'avais reçu malgré a demi mot l'engagement de la part du Président Directeur Général de SEPHORA que l'enseigne ne retirerait pas les produits israeliens :


Objet : Votre courrier de mise en demeure avant plainte au pénale du 16 février 2011



Monsieur,


Nous faisons suite à votre courrier en date du 16 février 2011 par lequel vous nous mettez en demeure de vous confirmer que les produits Ahava de la Mer Morte ne font l’objet d’aucun retrait de nos magasins.

Les arguments mentionnés dans votre courrier ne manquent pas de surprendre lorsqu’ils sont mis en perspective avec ceux de l’association Euro Palestine sur le site internet de laquelle vous tirez les informations servant de fondement à votre courrier.

Comme vous semblez habitué à consulter ce site internet, vous ne pouvez pas ignorer que Sephora est aujourd’hui attraite par cette association devant le Tribunal de grande instance de Nanterre au sujet de la commercialisation de ces produits.

Néanmoins, pas plus qu’avec cette association, Sephora n’entend polémiquer et prendre position au sujet d’un conflit auquel elle est totalement étrangère.

Sephora considère que votre courrier ne vise qu’à l’instrumentaliser et que de tels procédés ne sont pas acceptables.

Sephora considère également qu’aucun des arguments mentionnés dans votre courrier n’est juridiquement fondé. Les produits Ahava étant au demeurant toujours commercialisés dans nos magasins, aucune mesure de « boycott » ne peut être caractérisée.

En tout état de cause, à supposer même que tel ne soit pas le cas ou si à l’avenir Sephora décidait de ne plus référencer les produits Ahava, une telle décision ne s’assimilerait pas pour autant à une mesure de boycott constitutive de discrimination au sens de l’article 225-2 du code pénal.

En effet, les principes de liberté contractuelle et de libre concurrence commandent qu’un distributeur puisse librement choisir les produits qu’il référence, une telle décision étant généralement prise en fonction des résultats des ventes desdits produits, et ce indépendamment de toute considération liée à la nationalité du fournisseur.

Le délit de provocation à la haine raciale n’est pas plus constitué, Sephora n’ayant commis aucun acte de provocation au sens de l’article 24 de la loi du 29 juin 1881.

Il est d’ailleurs symptomatique de constater que vous mentionnez dans un courrier qui nous est pourtant adressé, un certain nombre de délits ( participation à un attroupement dans un lieux public, tapage injurieux, etc… ), que vous semblez imputer au collectif BDS.

De nouveau, Sephora est totalement étrangère à ces infractions et nous vous invitons à vous adresser aux personnes que vous semblez estimer responsables de celles-ci.

Quoi qu’il en soit, nous espérons que ce courrier mettra fin à cette polémique.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos sincères salutations.



                                                                                    Jacques LEVY
                                                                                    Président Directeur Général SEPHORA

CF LA LETTRE ORIGINALE AU BAS DE L'ARTICLE


... HUIT MOIS PLUS TARD LA DIRECTION NATIONALE DE SEPHORA DESAVOUE LA DECISION DE LA RESPONSABLE DU MAGASIN SEPHORA DE MULHOUSE... LES PRODUITS AHAVA DE LA MER MORTE RESTERONT EN VENTE !



En effet comme l'indique le site Europalestine (  http://europalestine.com/spip.php?article6657 ) le magasin SEPHORA de Mulhouse a remis en vente les produits de la Mer Morte à la demande de la Direction nationale de SEPHORA.


Yohann TAIEB.









mardi 15 novembre 2011

ENQUETE EXCLUSIVE D'ARRET SUR IMAGES : LA STRATEGIE DE MEDIATISATION GAGNANTE POUR LA CAUSE DE GUILAD SHALIT EN FRANCE MENEE PAR Y. TAIEB ET J.CURIEL.


Comment Gilad Shalit est devenu un "otage français" sur France Télévisions et TF1
L'intense campagne qui a fait changer le décompte des télés

 
S'agissait-il d'un "soldat franco-israélien" détenu par le Hamas ou d'un otage français ? Après cinq années de captivité dans la bande de Gaza, Gilad Shalit a été libéré par le Hamas mardi 18 octobre. En contrepartie, Israël a libéré près de 450 prisonniers palestiniens et doit en libérer 550 autres d'ici deux mois. Les journaux télévisés en ont fait leur ouverture, les chaînes d'information continue ont décrit minute par minute la libération, Le Figaro et Libération en ont fait leur Une le lendemain.

Shalit a ainsi! bénéficié du traitement médiatique "classique" des autres otages français libérés, comme Florence Aubenas (journaliste de Libération prise en otage en 2005 en Irak) ou plus récemment les deux journalistes de France Télévisions, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, détenus en Afghanistan et libérés l'été dernier . Pour autant, ce statut d'otage français n'était pas une évidence pour un certain nombre de médias comme TF1, France Télévisions ou RFI qui ne comptabilisaient pas Shalit dans la liste des otages français détenus dans le monde. Comment Shalit a-t-il intégré la liste ? Grâce à plusieurs soutiens. L'un, très connu, s'appelle... Nicolas Sarkozy. Mais d'autres sont restés dans l'ombre : faisons connaissance avec Yohann Taïeb et Jonathan! Curiel.


Pour comprendre la médiatisation de la libération de Gilad Shalit, perçu de fait comme un otage français, il faut revenir trois ans en arrière. C'est en février 2008 (et non dès le soir de son élection comme il l'a affirmé à tort pour tenter de récupérer les bénéfices de cette libération), que Nicolas Sarkozy s'est préoccupé du cas Shalit. Comme l'a relevé Le Monde , la première mention publique du soldat Shalit date d'un dîner du CRIF au cours duquel Sarkozy avait déclaré que "le soldat franco-israélien Gilad Shalit [devait] être libéré" . Un engagement réitéré le 14 juillet 2008 lors de la Garden Party accueillant Ingrid Betancourt. Depuis, Sarkozy a multiplié les signes de soutien à Shalit jusqu'au 24 août 2010 où, da ns une lettre écrite aux parents du soldat , il fait la mise au! point suivante : "Gilad n'est pas un prisonnier de guerre, car les prisonniers de guerre ont des droits. Celui de recevoir la visite d'organisations humanitaires, celui d'échanger du courrier avec leurs proches. Gilad n'a pas ces droits car Gilad -disons les choses- est un otage" . Shalit, un otage ? Si ce statut est une évidence pour certains médias notamment BFMTV qui l'a tout de suite comptabilisé avec les autres otages français, ce n'est pas le cas pour d'autres médias.


Le Monde et France Info ne mentionnent pas Shalit dans la liste des otages français


Dans son numéro du 28 avril 2010, Le Monde ne mentionne pas par exemple le soldat Shalit dans la liste des "prises d'otages français médiatisées" . Un oubli condamné par certains blogs soutenant Shalit. De même, en octobre 2010, quand France Info cite la liste des otages franç! ;ais dans le monde, Shalit n'en fait pas partie. Alerté à ce sujet par un auditeur, le médiateur se justifiait ainsi : "Vous avez raison de souligner que, parmi les français privés de liberté à travers le monde, il faut mentionner la situation de Gilad Shalit. France Info, comme les autres radios de Radio France, font d'ailleurs régulièrement mention de sa situation. Faut il néanmoins affirmer qu'un soldat (en l'occurrence l'armée israélienne) fait prisonnier par l'adversaire (en l'occurrence le Hamas) dans une action de guerre doit être considéré comme un "otage" n'est pas une question simple".

Pas d'otage Shalit dans Le MondePour le médiateur de Radio France, le terme d'otage ne convient pas dans le cas Shalit : "Le fait que les prisonniers faits par les deux camps puissent servir dans certaines phases du conflit israélo-pales tinien de "monnaie d'échange" dans les négociations entr! e les deux parties, peut effectivement conduire certains commentateurs à utiliser le terme d'"otage" mais on voit bien que nous sommes là dans un autre champ que celui des civils capturés en Afghanistan ou au Niger" , explique-t-il . En juin 2011, dans un nouveau décompte effectué par France Info, Shalit ne figure toujours pas . Une position partagée par d'autres médias: le quotidien Le Télégramme utilise le même argument que celui du médiateur de Radio France : "c'est en tant que soldat israélien, et non ressortissant français, que Gilad Shalit est retenu par un groupe armé palestinien" , écrit la rédaction .

La question du statut de Shalit apparaît un enjeu d'autant plus important que d'autres otages bénéficient d'une médiatisation. Suite à la captivité de deux journalistes de France Télévision! s en Afghanistan, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, TF1 et France 2 procédent à un décompte de leurs jours de captivité, tout en rendant hommage aux autres otages français dans le monde. Pendant plus d'un an, Shalit n'a pas fait partie de ces décomptes... jusqu'à ce que des soutiens de Shalit en France décident d'en faire un combat de premier ordre.

 
Comment France Télévisions et TF1 changent leur décompte

En avril 2011, les deux responsables du "comité de soutien de Gilad Shalit en France", Yohann Taïeb et Jonathan Curiel, annoncent sur les ondes de Radio J vouloir faire pression sur les médias français, notamment France Télévisions, pour que Shalit soit comptabilisé. Pour eux, cette médiatisation est la meilleure manière de protéger la vie de Shalit.

Selon le site JSSnews.com , modéré par un journaliste israélien, "le 27 avril, par lettre recommandée, [les deux soutiens très actifs de Shalit en France] écrivirent au Président de France Télévisions, Rémy Pflimlin, pour lui demander officiellement de mettre un terme à cette discrimination très grave entre les otages français et d'inclure Gilad Shalit dans le nombre des otages français dans le monde" . Le 3 mai, dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy , Taïeb et Curiel réitèrent leur demande et dénoncent l'oubli de France Télévisions.

Le 13 mai, les soutiens de Shalit décident d'aller plus loin. Ils se rendent à la mannifestation organisée par France Télévisions à l'occasion des 500 jours de captivité de Ghesquière et Taponier. Accompagnés d'un étudiant en journalisme et d'une caméra, ils demandent à Rémy Pflimlin, le PDG de France Télévisions mais aussi à David Pujadas et Laurent Delahousse pourquoi Shalit n'est pas comptabilisé. Tous sont visiblement embarrassés. Seul le directeur de la rédaction de France 2, Thierry Thuillier, s'explique en reprenant l'argument évoqué plus haut : Shalit est un soldat...





Pour le site pro-israélien JSSnews.com , la réponse de Thuillier est de mauvaise foi car "les différents ministres français des Affaires Etrangères ont tous déclaré non seulement que Gilad était français mais aussi un otage, que ce soit M. Douste-Blazy, M. B. Kouchner, Mme M. Alliot-Marie (violemment ! attaquée par les Palestiniens à Gaza lors de sa dernière visite pour avoir évoqué le sort de Gilad), ou bien de M. A. Juppé, qui ce même vendredi 13 mai 2011, dans une interview au journal « Le Parisien », a indiqué que Gilad était un otage français à Gaza" . Mieux, le site affirme que Shalit figure sur "la liste officielle du Ministère des Affaires Etrangères français" ... en renvoyant vers une conférence de presse du porte-parole du ministère , lequel assure que la France s'occupe de tous les otages, dont Shalit. Le groupe France Télévisions ignore-t-il cette liste officielle du ministère des Affaires étrangères ?

Contacté par @si, le ministère des Affaires étrangères précise qu'il n'y a pas vraiment de liste officielle. "On fait des déclarations au point press! e , nous explique-t-on. C'est au hasard de l'actualité qu'on rappelle qui où et comment" . Quelle est la règle du ministère en matière de prises d'otages ? "Tant qu'il n'y a pas de revendications, ce sont des disparitions inquiétantes, chaque année, il yen a une cinquantaine" , explique-t-on au ministère, manifestement moins acquis à la cause que Nicolas Sarkozy.




Pas de liste officielle donc, mais dans le cas Shalit, les déclarations notamment de Sarkozy et du ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, le considérant comme un otage français. Est-ce suffisant pour faire plier France Télévisions ? Visiblement oui, les présentateurs du 20h et du 13h ne mentionnent plus précisément le nombre d'otages .


"On avait peur qu'ils arrêtent les décomptes"

Contacté par @si, l'un des responsables du comité de soutien de Shalit, Yohann Taïeb, raconte. Pour convaincre France Télévisions, le comité a envoyé un dossier rappelant les déclarations de Sarkozy, ainsi que les définitions du statut d'otage et de prisonnier de guerre d'après les résolutions de l'ONU. Mais le changement du décompte par France Télévisions ne suffit pas au comité de soutien : "cette phrase sur les autres otages voulait tout dire et rien dire , explique Taïeb. Nous, on voulait que les journalistes de France Télévisions disent que le Quai d'Orsay reconnaissait Shalit comme otage". Un nouvelle action est donc décidée : "Fin juin, le jour où RSF rendait hommage aux journalistes otages en Afghanistan [Ghesquière et Taponier], on s'est déplacé pour rappeler que France Télévisions avai t zappé Shalit. Mais rien ne s'est passé comme pré! ;vu: c'est ce jour-là que les deux journalistes ont été libérés. Sur place, Thuillier nous a dit qu'il était soulagé mais on lui a demandé de ne pas oublier les autres otages français. On avait peur qu'ils arrêtent les décomptes" , explique Taïeb. Fin juillet, les responsables du comité de soutien et Thuillier se rencontrent. On décide que chaque mercredi, il sera rappelé dans les JT de France Télévisions que selon le Quai d'Orsay, "il reste neuf otages français dans le monde" (décompte incluant Shalit).

Le groupe France Télévisions n'est pas le seul à avoir cédé aux demandes du comité de soutien. "Quelques jours après le changement de France Télévisions, on s'est aperçu que TF1 avait rendu hommage aux 8 otages français en oubliant Gilad Shalit , explique Taïeb. On leur a donc envoyé le même dossier et ils nous ont rappelé en expliquant qu'ils allaient rectifier la semaine suivante, ce qu'ils ont fait. Sur TF1 aussi, Shalit a donc fini par être intégré dans le décompte

Si le comité de soutien peut se targuer d'avoir fait changer d'avis TF1 et France Télévisions, d'autres médias ont également suivi, notamment RFI, qui a changé mi-juillet son décompte malgré les protestations du SNJ (syndicat national des journalistes). Et Taïeb d'expliquer : "on leur avait envoyé notre dossier".



lundi 14 novembre 2011

Solidarité avec Jonathan POLLARD - Lettre ouverte à RADIO J.





Ce mardi 15 novembre prochain, dans le cadre des trente ans de RADIO J, vous vous apprêtez à recevoir lors de votre dîner de gala le chef du commando de Tsahal Rafael Eytan, mondialement connu pour avoir participé activement à la capture du criminel de guerre nazi Adolf Eichmann. Nous souhaiterions rappeler à votre radio et à vos invités, le rôle trouble de Rafael Eytan dans l’affaire Jonathan Pollard.

Le 21 novembre prochain, Jonathan Pollard, ce prisonnier israelo-americain, le plus vieux et le plus ancien des prisonniers juifs dans le monde entrera dans la 26éme année de sa détention dans l’une des prisons de haute sécurité les plus dures des Etats-Unis. Son seul crime : avoir laisser son cœur juif parler pour aider Israël dans sa survie en fournissant à ce pays des dossiers militaires top secret sur l’armement de certains pays arabes que les Etats-Unis, son pays d’origine, caché à Israël.



Rafael Eytan est directement impliqué dans cette affaire. Ce sont  ses demandes excessives de documents top secret a Jonathan Pollard qui ont éveillé les soupçons des services secrets américains, pire, lorsque Pollard avait tenté de se réfugier à l’ambassade d’Israël, il n’avait à aucun moment prévu et mis en place une opération d’exfiltration et donna des ordres à l’ambassade  pour le mettre dehors.

Dans une interview au journal israélien Maariv en mars 2006 (1), Esther Pollard, son épouse, affirme sans la moindre ambiguïté, que Rafael Eytan est personnellement responsable et complice de l’arrestation de son mari en ayant coopéré activement avec la justice américaine pour enfoncer Jonathan Pollard.

Elle évoque même que lors d’une rencontre avec Rafael Eytan il lui aurait dit que son seul regret dans cette affaire c’était que « s’il avait été à l’ambassade lorsque Pollard était venu demander asile, il aurait du lui mettre une balle dans la tête, il n’y aurait plus eu d’affaire Pollard. ».

Depuis plus de vingt six ans, Jonathan Pollard, ne cesse de clamer que sa libération dépend en grande partie de Rafael Eytan, qu’il se doit d’assumer ses responsabilités dans cette affaire et de dire enfin toute la vérité à la justice américaine.

Depuis plus de vingt six ans, Rafael Eytan, nie toute implication et responsabilité dans cette affaire.

La semaine dernière, dix huit ex sénateurs américains ont demandé la clémence pour Pollard, son état de santé ne cesse de se dégrader. Ils rejoignent ainsi de nombreux hauts dirigeants, diplomates et élus américains et israéliens qui militent depuis de nombreuses années pour sa libération.

Trop rare sont les moments ou la communauté juive de France peut exprimer à Jonathan Pollard sa solidarité et son espoir de le voir enfin retrouver sa liberté perdue.

Nous espérons que RADIO J au cours de ce dîner de gala exprimera en présence de Rafael Eytan un petit message de solidarité avec notre frère a tous, Jonathan Pollard.

Yohann TAIEB – Jonathan CURIEL – Coresponsables du blog militant Cyberzion.


http://www.jonathanpollard.org/2006/033006b.htm