samedi 7 avril 2012

Exclusif Cyberzion : Stéphane Hessel, le pseudo expert de la question juive


Totalement silencieux sur les massacres en Syrie qui ont fait plus de neuf mille morts en un an, sur les exactions dont sont victimes les Chrétiens dans le monde musulman depuis le pseudo printemps arabe, voici que l’apôtre de l’indignation à 3€10 a repris, depuis peu, son bâton de pèlerin pour diaboliser, comme à sa sacre sainte habitude, Israël, dans son dernier livre « Le rescapé et l’exilé » co-écrit avec son grand ami et diplomate palestinien, Elias Sambar.

Un livre dans lequel Stéphane Hessel dérape sur les Juifs, des dérapages qui ne sont pas passés inaperçus, encore une fois, pour les militants électrons libres de la communauté juive de France, Jonathan Curiel et Yohann Taïeb.

Le 18 mars 2011 dernier, déjà, ils avaient exprimé à l’indigné de service, lors d’une mise au point sans concession, leur indignation la plus totale, quant à son ignoble affirmation : « Que des Juifs puissent perpétrer des crimes de guerre c’est inacceptable. » (Page 18, « Indignez-vous ! », première édition).

Alors qu’à l’époque, des centaines de milliers d’exemplaires de son petit passeport de la bonne conscience mondaine avaient été vendus, ils avaient été les seuls à dénoncer cette accusation mensongère et lourde de sens, incarnation pure de la pensée héssélienne. Pour preuve, dans les notes des éditeurs du livre publié en octobre 2011 « Gaza j’écris ton nom » écrit par la femme de Stéphane Hessel, résumant le livre, « Indignez-vous ! », justement, la phrase que les deux militants dénonçaient.

Entre temps, « Indignez-vous ! », vendu à plusieurs millions d’exemplaires dans le monde, a fait l’objet d’une nouvelle édition dans laquelle on ne trouve nulle part trace du mea culpa du juge Goldstone, il y a un an, jour pour jour, dans une tribune du Washington Post, regrettant avoir à tort accusé Israël de viser volontairement des civils, Stéphane Hessel justifiant toutes ses accusations anti-israéliennes d’après son fameux premier rapport.

Extrêmement vigilants sur les dérives sémantiques et idéologiques de Stéphane Hessel, ils ont été choqués, début mars, à la lecture de son livre « Le rescapé et l’exilé », de lire plusieurs paragraphes dans lesquels, il nous livre sa vision de l’antisémitisme et des Juifs :
  • « Les Juifs ont toujours la hantise de la disparition programmée, cela fait partie de leur religion » (p. 53).
  • « Au fond de l’imaginaire juif, il y a cette idée que tout ce qui nous arrive nous arrive pour une raison essentiellement historico-religieuse, parce que nous ne sommes pas comme les autres. Il y a des hommes de toutes sortes, il y a des Chrétiens, des Musulmans, on peut avoir des relations avec eux, bien sûr, mais ce qui nous arrive est significativement autre ; c’est la raison pour laquelle nous devons nous défendre contre tous ceux qui ne sont pas Juifs » (p.53).
  • « Il y a les Juifs et ceux qui ne le sont pas. Cela signifie que l’antisémitisme est un sentiment totalement « naturel » pour les Juifs. Les Juifs pensent qu’ils ne peuvent pas être véritablement aimés par les autres, parce qu’ils bénéficient d’un rapport unique avec Dieu » (p. 54).
Vous avez bien lu, selon l’Elu des médias, « l’antisémitisme est un sentiment totalement naturel » pour les Juifs. Nous ne sommes plus dans une simple critique de la politique de l’Etat d’Israël mais dans une abjecte accusation sournoise que l’antisémitisme serait de la faute des Juifs de par leur vision erronée d’eux sur les autres. Non, l’antisémitisme n’est pas un sentiment, monsieur Hessel, mais une menace constante, une épée de Damoclès au-dessus de tous Juifs, enfants ou adultes. Le massacre commis à l’école Ozara Thora de Toulouse ayant couté la vie à trois jeunes enfants juifs et à leur maître nous le rappelle, hélas, tragiquement.

Yohann Taïeb et Jonathan Curiel sont donc partis, le 27 mars dernier, apostropher le nouveau pseudo spécialiste de la question juive lors d’un débat à Créteil, pour lui demander qu’il s’explique comment l’antisémitisme peut-il être, selon lui, un sentiment naturel pour les Juifs et pourquoi ne l’a-t-on pas entendu dénoncer les massacres des enfants en Syrie ou ceux de Toulouse. Encore une fois, avec cette vidéo terrible et accablante pour Stéphane Hessel dans laquelle sa mauvaise foi est de façon éclatante montrée au grand public, les deux militants contribuent, plus que jamais, à dénoncer les indignations sélectives et les impostures morales de l’icône médiatique française.



Comme à son habitude, face à un contradicteur qui ne lui fait aucune concession, Stéphane Hessel, à court d’argument solide, s’emporte et s’enfonce tout seul sur ses propres contradictions.

Les deux militants sont en passe, sans haine ni violence, de devenir le pire cauchemar de Stéphane Hessel. Il sait maintenant, plus que jamais, qu’il les trouvera sur sa route aussi longtemps qu’il le faudra.