jeudi 8 décembre 2011

L'Etat d'Israel renforce ses liens avec l'Afrique.



Selon le journal israelien Maariv le Premier ministre Benjamin Netanyahu
planifie de se rendre au continent africain dans une visite officielle, 53 ans après la visite « historique » de la ministre des Affaires étrangères Golda Meir.

Au début de l’année prochaine, Netanyahu ira en Ouganda et au Kenya, et visitera probablement l’Éthiopie et le Sud Soudan. Selon le Maariv, une commémoration pourrait avoir lieu à l’occasion de la mort de Yoni Netanyahu, frère du Premier ministre, et commandant de l’opération militaire qui avait pour mission de sauver des otages à bord d’un avion détourné.

Par ailleurs, Netanyahu s’était réuni avec le président ougandais Youri Moussifini et le Premier ministre kényan Rayla Odinga à Jerusalem, le 14 novembre 2011 (photo ci-dessus). Ces derniers lui ont remis une invitation officielle et l’entourage de Netanyahu est en train de coordonner les deux visites.

La presse israélienne a révélé que Netanyahu œuvrait pour élaborer une alliance israélienne avec certains pays chrétiens en Afrique, pour former un axe opposé aux mouvements islamiques au Nord de l’Afrique à la suite du printemps arabe.

« Former une alliance avec les pays de la corne africaine est un intérêt stratégique pour Israël, surtout que ces pays sont proches d’Eilat, de l’Égypte et l’Arabie Saoudite », précise le quotidien, citant un haut responsable à Jerusalem.

Des publications occidentales avaient révélé maintes fois qu’Israël intervient dans les affaires politiques internes de ces pays et cherche à accroitre la coopération sécuritaire et stratégique avec eux, en favorisant l’exportation des armes israéliennes, pour leur permettre de faire face aux cellules extrémistes liées à Al Qaïda opérant en Afrique et surtout en Somalie.

Les silences complaisants de Ziegler sur le néo-colonialisme des pays arabes.

Jean Ziegler est l’un des plus virulents ennemis de l’Etat d’Israël au sein des instances internationales onusiennes.



Ancien rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation du Conseil des droits de l’homme à l’ONU de 2000 à 2008, auteur en 2004 d’un rapport portant des accusations très graves et partiales contre Israël sur la situation sanitaire et alimentaire à Gaza ( accusation de punition collective, de violation du droit à l’alimentation, politique délibérée d’affamer la population).

En 2006, il réitére dans un nouveau rapport les mêmes accusations contre Israël suite à la seconde guerre au sud-Liban sans dénoncer les crimes d’agressions contre les populations civiles du Nord d’Israël commis par le Hezbollah et sa responsabilité dans ce conflit.

Il ne cache pas son engagement pro-palestinien. Il siège même dans le très controversé « Tribunal Russel sur la Palestine », créé par Leila Shaid, un tribunal d’opinion n’ayant aucune valeur juridique internationale dont le seul but est de délégitimer l’Etat d’Israël.



Il est, depuis 2009, le vice-président du Comité des droits de l’homme des Nations Unies. Actuellement il fait la promotion de son dernier livre « Destruction massive – Géopolitique de la faim », un pamphlet contre ce qu’il nomme « les ennemis de la faim », à savoir les grandes puissances américaines et chinoises, certaines institutions internationales comme le FMI, l’OMC ou la Banque Mondiale.

Samedi 3 décembre, il est invité à Paris, à la librairie « Résistances », une librairie pro-palestinienne, pour présenter son livre. Au cours de cette présentation, il se livre une fois de plus à une attaque en règle contre Israël devant un public d’une centaine de personnes tout acquis à sa cause.

Sauf que voila, malheureusement pour lui, sont présents dans la salle, deux militants juifs des droits de l’homme, Yohann Taïeb et Jonathan Curiel, connus, entre autre, pour avoir contraint Stéphane Hessel à s’expliquer sur son amalgame sur les Juifs et les crimes de guerre dans son livre « Indignez-vous ! » ou bien pour leur intense campagne médiatique qui a permis la comptabilisation de Guilad Shalit dans l’ensemble des grands médias français au nombre des otages français dans le monde, qui l’interpellent après la présentation de son livre sur une différence de traitement criante entre Israël et les pays arabes.

Ils demandent donc à Jean Ziegler de s’expliquer, et visiblement à juste titre, sur le fait que dans son livre, il consacre cinq pleines pages et consécutives sur ce qu’il appelle le « ghetto de Gaza », un chapitre presque hors sujet avec le thème principal de la spéculation financière sur les terres agricoles des pays pauvres, et seulement cinq petites lignes, à demi-mot sur la responsabilité des pays arabes dans ce néo-colonialisme.


Depuis quelques années, sous prétexte de vouloir sécuriser les besoins alimentaires de leur peuple, plus d’une dizaine de pays arabes, en grande partie de la région du Golfe, se sont lancés dans l’achat de terres arables dans des pays pauvres du monde, essentiellement en Afrique. Sur les 10 pays les plus accapareurs de terre, six sont des pays arabes qui ont accaparé plus de 50 milles km2 de terres arables, soit à titre de comparaison, huit à dix fois l’équivalent de la bande de Gaza et de la Judée-Samarie.

Un quart de ces terres seulement est utilisé pour nourrir leur peuple, le reste sert à l’exportation vers les pays occidentaux ou pour la production de bio-carburant. De plus, les conditions d’achats de ces terres sont très critiquables, ces pays n’hésitent pas à corrompre les gouvernements des pays cibles, les terres sont confisquées aux paysans locaux, des centaines de milliers d’individus sont déplacés, et ceux qui n’ont pas d’autre choix que de rester sont exploités par les pays accapareurs.

De plus en plus d’instances internationales, d’ONG spécialisées sur cette question, dénoncent et pointent du doigt la lourde responsabilité des pays arabes dans cette bombe humanitaire et écologique à retardement.

Cette question a visiblement mis dans l’embarras ce haut dirigeant onusien qui n’a pu que reconnaître, publiquement, qu’il aurait dû en parler beaucoup plus dans son livre, mais il ne l’a pas fait, alors qu’il avait en sa connaissance toutes ces informations sur la part de responsabilité des pays arabes.


Coïncidence, ce sujet fût l’occasion pour l’Etat d’Israël de remporter une bataille diplomatique morale ce 1er décembre à l’ONU. En effet, suite à une proposition faite par Israël dans les domaines du développement technologique agricole et de la lutte contre la faim dans le monde, une résolution a été adoptée par 102 pays, auxquels il faut rajouter 35 pays musulmans qui se sont abstenus au dernier moment, comprenant qu’ils ne pouvaient pas, décemment, voter contre une proposition de ce type.

Le texte israélien va dans le sens de la politique menée par le secrétaire-général de l’ONU Ban ki-Moon pour lutter contre le fléau de la faim dans le monde. Israël a proposé toute une série de mesures destinées à améliorer l’accès des pays africains aux technologies agricoles modernes qui profite, du reste, également, aux pays arabes. Le vote de cette résolution est une victoire morale exemplaire pour l’Etat d’Israël qui ne cesse, chaque jour, depuis son indépendance, de contribuer au progrès de l’Humanité.


mercredi 23 novembre 2011

ENSEIGNE SEPHORA : LA DIRECTION NATIONALE DE SEPHORA DESAVOUE UNE RESPONSABLE DE MAGASIN AYANT CEDE AUX PRESSIONS DU BDS.



Le 16 février dernier en parcourant le site pro-palestinien d'EURO PALESTINE, je suis tombé sur une video d'une action BDS au magasin de SEPHORA MULHOUSE, dans laquelle la directrice de l'établissement affirme aux militants pro-palestiniens que sa direction regionale lui a donner son feu vert pour retirer les produits israeliens AHAVA de la Mer Morte suite aux actions du BDS.

Suite à cela j'ai écris personnelement à la Direction de SEPHORA pour obtenir des explications sur ce retrait en question, le 10 mars dernier par lettre recommandée j'avais reçu malgré a demi mot l'engagement de la part du Président Directeur Général de SEPHORA que l'enseigne ne retirerait pas les produits israeliens :


Objet : Votre courrier de mise en demeure avant plainte au pénale du 16 février 2011



Monsieur,


Nous faisons suite à votre courrier en date du 16 février 2011 par lequel vous nous mettez en demeure de vous confirmer que les produits Ahava de la Mer Morte ne font l’objet d’aucun retrait de nos magasins.

Les arguments mentionnés dans votre courrier ne manquent pas de surprendre lorsqu’ils sont mis en perspective avec ceux de l’association Euro Palestine sur le site internet de laquelle vous tirez les informations servant de fondement à votre courrier.

Comme vous semblez habitué à consulter ce site internet, vous ne pouvez pas ignorer que Sephora est aujourd’hui attraite par cette association devant le Tribunal de grande instance de Nanterre au sujet de la commercialisation de ces produits.

Néanmoins, pas plus qu’avec cette association, Sephora n’entend polémiquer et prendre position au sujet d’un conflit auquel elle est totalement étrangère.

Sephora considère que votre courrier ne vise qu’à l’instrumentaliser et que de tels procédés ne sont pas acceptables.

Sephora considère également qu’aucun des arguments mentionnés dans votre courrier n’est juridiquement fondé. Les produits Ahava étant au demeurant toujours commercialisés dans nos magasins, aucune mesure de « boycott » ne peut être caractérisée.

En tout état de cause, à supposer même que tel ne soit pas le cas ou si à l’avenir Sephora décidait de ne plus référencer les produits Ahava, une telle décision ne s’assimilerait pas pour autant à une mesure de boycott constitutive de discrimination au sens de l’article 225-2 du code pénal.

En effet, les principes de liberté contractuelle et de libre concurrence commandent qu’un distributeur puisse librement choisir les produits qu’il référence, une telle décision étant généralement prise en fonction des résultats des ventes desdits produits, et ce indépendamment de toute considération liée à la nationalité du fournisseur.

Le délit de provocation à la haine raciale n’est pas plus constitué, Sephora n’ayant commis aucun acte de provocation au sens de l’article 24 de la loi du 29 juin 1881.

Il est d’ailleurs symptomatique de constater que vous mentionnez dans un courrier qui nous est pourtant adressé, un certain nombre de délits ( participation à un attroupement dans un lieux public, tapage injurieux, etc… ), que vous semblez imputer au collectif BDS.

De nouveau, Sephora est totalement étrangère à ces infractions et nous vous invitons à vous adresser aux personnes que vous semblez estimer responsables de celles-ci.

Quoi qu’il en soit, nous espérons que ce courrier mettra fin à cette polémique.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur, nos sincères salutations.



                                                                                    Jacques LEVY
                                                                                    Président Directeur Général SEPHORA

CF LA LETTRE ORIGINALE AU BAS DE L'ARTICLE


... HUIT MOIS PLUS TARD LA DIRECTION NATIONALE DE SEPHORA DESAVOUE LA DECISION DE LA RESPONSABLE DU MAGASIN SEPHORA DE MULHOUSE... LES PRODUITS AHAVA DE LA MER MORTE RESTERONT EN VENTE !



En effet comme l'indique le site Europalestine (  http://europalestine.com/spip.php?article6657 ) le magasin SEPHORA de Mulhouse a remis en vente les produits de la Mer Morte à la demande de la Direction nationale de SEPHORA.


Yohann TAIEB.









mardi 15 novembre 2011

ENQUETE EXCLUSIVE D'ARRET SUR IMAGES : LA STRATEGIE DE MEDIATISATION GAGNANTE POUR LA CAUSE DE GUILAD SHALIT EN FRANCE MENEE PAR Y. TAIEB ET J.CURIEL.


Comment Gilad Shalit est devenu un "otage français" sur France Télévisions et TF1
L'intense campagne qui a fait changer le décompte des télés

 
S'agissait-il d'un "soldat franco-israélien" détenu par le Hamas ou d'un otage français ? Après cinq années de captivité dans la bande de Gaza, Gilad Shalit a été libéré par le Hamas mardi 18 octobre. En contrepartie, Israël a libéré près de 450 prisonniers palestiniens et doit en libérer 550 autres d'ici deux mois. Les journaux télévisés en ont fait leur ouverture, les chaînes d'information continue ont décrit minute par minute la libération, Le Figaro et Libération en ont fait leur Une le lendemain.

Shalit a ainsi! bénéficié du traitement médiatique "classique" des autres otages français libérés, comme Florence Aubenas (journaliste de Libération prise en otage en 2005 en Irak) ou plus récemment les deux journalistes de France Télévisions, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, détenus en Afghanistan et libérés l'été dernier . Pour autant, ce statut d'otage français n'était pas une évidence pour un certain nombre de médias comme TF1, France Télévisions ou RFI qui ne comptabilisaient pas Shalit dans la liste des otages français détenus dans le monde. Comment Shalit a-t-il intégré la liste ? Grâce à plusieurs soutiens. L'un, très connu, s'appelle... Nicolas Sarkozy. Mais d'autres sont restés dans l'ombre : faisons connaissance avec Yohann Taïeb et Jonathan! Curiel.


Pour comprendre la médiatisation de la libération de Gilad Shalit, perçu de fait comme un otage français, il faut revenir trois ans en arrière. C'est en février 2008 (et non dès le soir de son élection comme il l'a affirmé à tort pour tenter de récupérer les bénéfices de cette libération), que Nicolas Sarkozy s'est préoccupé du cas Shalit. Comme l'a relevé Le Monde , la première mention publique du soldat Shalit date d'un dîner du CRIF au cours duquel Sarkozy avait déclaré que "le soldat franco-israélien Gilad Shalit [devait] être libéré" . Un engagement réitéré le 14 juillet 2008 lors de la Garden Party accueillant Ingrid Betancourt. Depuis, Sarkozy a multiplié les signes de soutien à Shalit jusqu'au 24 août 2010 où, da ns une lettre écrite aux parents du soldat , il fait la mise au! point suivante : "Gilad n'est pas un prisonnier de guerre, car les prisonniers de guerre ont des droits. Celui de recevoir la visite d'organisations humanitaires, celui d'échanger du courrier avec leurs proches. Gilad n'a pas ces droits car Gilad -disons les choses- est un otage" . Shalit, un otage ? Si ce statut est une évidence pour certains médias notamment BFMTV qui l'a tout de suite comptabilisé avec les autres otages français, ce n'est pas le cas pour d'autres médias.


Le Monde et France Info ne mentionnent pas Shalit dans la liste des otages français


Dans son numéro du 28 avril 2010, Le Monde ne mentionne pas par exemple le soldat Shalit dans la liste des "prises d'otages français médiatisées" . Un oubli condamné par certains blogs soutenant Shalit. De même, en octobre 2010, quand France Info cite la liste des otages franç! ;ais dans le monde, Shalit n'en fait pas partie. Alerté à ce sujet par un auditeur, le médiateur se justifiait ainsi : "Vous avez raison de souligner que, parmi les français privés de liberté à travers le monde, il faut mentionner la situation de Gilad Shalit. France Info, comme les autres radios de Radio France, font d'ailleurs régulièrement mention de sa situation. Faut il néanmoins affirmer qu'un soldat (en l'occurrence l'armée israélienne) fait prisonnier par l'adversaire (en l'occurrence le Hamas) dans une action de guerre doit être considéré comme un "otage" n'est pas une question simple".

Pas d'otage Shalit dans Le MondePour le médiateur de Radio France, le terme d'otage ne convient pas dans le cas Shalit : "Le fait que les prisonniers faits par les deux camps puissent servir dans certaines phases du conflit israélo-pales tinien de "monnaie d'échange" dans les négociations entr! e les deux parties, peut effectivement conduire certains commentateurs à utiliser le terme d'"otage" mais on voit bien que nous sommes là dans un autre champ que celui des civils capturés en Afghanistan ou au Niger" , explique-t-il . En juin 2011, dans un nouveau décompte effectué par France Info, Shalit ne figure toujours pas . Une position partagée par d'autres médias: le quotidien Le Télégramme utilise le même argument que celui du médiateur de Radio France : "c'est en tant que soldat israélien, et non ressortissant français, que Gilad Shalit est retenu par un groupe armé palestinien" , écrit la rédaction .

La question du statut de Shalit apparaît un enjeu d'autant plus important que d'autres otages bénéficient d'une médiatisation. Suite à la captivité de deux journalistes de France Télévision! s en Afghanistan, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, TF1 et France 2 procédent à un décompte de leurs jours de captivité, tout en rendant hommage aux autres otages français dans le monde. Pendant plus d'un an, Shalit n'a pas fait partie de ces décomptes... jusqu'à ce que des soutiens de Shalit en France décident d'en faire un combat de premier ordre.

 
Comment France Télévisions et TF1 changent leur décompte

En avril 2011, les deux responsables du "comité de soutien de Gilad Shalit en France", Yohann Taïeb et Jonathan Curiel, annoncent sur les ondes de Radio J vouloir faire pression sur les médias français, notamment France Télévisions, pour que Shalit soit comptabilisé. Pour eux, cette médiatisation est la meilleure manière de protéger la vie de Shalit.

Selon le site JSSnews.com , modéré par un journaliste israélien, "le 27 avril, par lettre recommandée, [les deux soutiens très actifs de Shalit en France] écrivirent au Président de France Télévisions, Rémy Pflimlin, pour lui demander officiellement de mettre un terme à cette discrimination très grave entre les otages français et d'inclure Gilad Shalit dans le nombre des otages français dans le monde" . Le 3 mai, dans une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy , Taïeb et Curiel réitèrent leur demande et dénoncent l'oubli de France Télévisions.

Le 13 mai, les soutiens de Shalit décident d'aller plus loin. Ils se rendent à la mannifestation organisée par France Télévisions à l'occasion des 500 jours de captivité de Ghesquière et Taponier. Accompagnés d'un étudiant en journalisme et d'une caméra, ils demandent à Rémy Pflimlin, le PDG de France Télévisions mais aussi à David Pujadas et Laurent Delahousse pourquoi Shalit n'est pas comptabilisé. Tous sont visiblement embarrassés. Seul le directeur de la rédaction de France 2, Thierry Thuillier, s'explique en reprenant l'argument évoqué plus haut : Shalit est un soldat...





Pour le site pro-israélien JSSnews.com , la réponse de Thuillier est de mauvaise foi car "les différents ministres français des Affaires Etrangères ont tous déclaré non seulement que Gilad était français mais aussi un otage, que ce soit M. Douste-Blazy, M. B. Kouchner, Mme M. Alliot-Marie (violemment ! attaquée par les Palestiniens à Gaza lors de sa dernière visite pour avoir évoqué le sort de Gilad), ou bien de M. A. Juppé, qui ce même vendredi 13 mai 2011, dans une interview au journal « Le Parisien », a indiqué que Gilad était un otage français à Gaza" . Mieux, le site affirme que Shalit figure sur "la liste officielle du Ministère des Affaires Etrangères français" ... en renvoyant vers une conférence de presse du porte-parole du ministère , lequel assure que la France s'occupe de tous les otages, dont Shalit. Le groupe France Télévisions ignore-t-il cette liste officielle du ministère des Affaires étrangères ?

Contacté par @si, le ministère des Affaires étrangères précise qu'il n'y a pas vraiment de liste officielle. "On fait des déclarations au point press! e , nous explique-t-on. C'est au hasard de l'actualité qu'on rappelle qui où et comment" . Quelle est la règle du ministère en matière de prises d'otages ? "Tant qu'il n'y a pas de revendications, ce sont des disparitions inquiétantes, chaque année, il yen a une cinquantaine" , explique-t-on au ministère, manifestement moins acquis à la cause que Nicolas Sarkozy.




Pas de liste officielle donc, mais dans le cas Shalit, les déclarations notamment de Sarkozy et du ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, le considérant comme un otage français. Est-ce suffisant pour faire plier France Télévisions ? Visiblement oui, les présentateurs du 20h et du 13h ne mentionnent plus précisément le nombre d'otages .


"On avait peur qu'ils arrêtent les décomptes"

Contacté par @si, l'un des responsables du comité de soutien de Shalit, Yohann Taïeb, raconte. Pour convaincre France Télévisions, le comité a envoyé un dossier rappelant les déclarations de Sarkozy, ainsi que les définitions du statut d'otage et de prisonnier de guerre d'après les résolutions de l'ONU. Mais le changement du décompte par France Télévisions ne suffit pas au comité de soutien : "cette phrase sur les autres otages voulait tout dire et rien dire , explique Taïeb. Nous, on voulait que les journalistes de France Télévisions disent que le Quai d'Orsay reconnaissait Shalit comme otage". Un nouvelle action est donc décidée : "Fin juin, le jour où RSF rendait hommage aux journalistes otages en Afghanistan [Ghesquière et Taponier], on s'est déplacé pour rappeler que France Télévisions avai t zappé Shalit. Mais rien ne s'est passé comme pré! ;vu: c'est ce jour-là que les deux journalistes ont été libérés. Sur place, Thuillier nous a dit qu'il était soulagé mais on lui a demandé de ne pas oublier les autres otages français. On avait peur qu'ils arrêtent les décomptes" , explique Taïeb. Fin juillet, les responsables du comité de soutien et Thuillier se rencontrent. On décide que chaque mercredi, il sera rappelé dans les JT de France Télévisions que selon le Quai d'Orsay, "il reste neuf otages français dans le monde" (décompte incluant Shalit).

Le groupe France Télévisions n'est pas le seul à avoir cédé aux demandes du comité de soutien. "Quelques jours après le changement de France Télévisions, on s'est aperçu que TF1 avait rendu hommage aux 8 otages français en oubliant Gilad Shalit , explique Taïeb. On leur a donc envoyé le même dossier et ils nous ont rappelé en expliquant qu'ils allaient rectifier la semaine suivante, ce qu'ils ont fait. Sur TF1 aussi, Shalit a donc fini par être intégré dans le décompte

Si le comité de soutien peut se targuer d'avoir fait changer d'avis TF1 et France Télévisions, d'autres médias ont également suivi, notamment RFI, qui a changé mi-juillet son décompte malgré les protestations du SNJ (syndicat national des journalistes). Et Taïeb d'expliquer : "on leur avait envoyé notre dossier".



lundi 14 novembre 2011

Solidarité avec Jonathan POLLARD - Lettre ouverte à RADIO J.





Ce mardi 15 novembre prochain, dans le cadre des trente ans de RADIO J, vous vous apprêtez à recevoir lors de votre dîner de gala le chef du commando de Tsahal Rafael Eytan, mondialement connu pour avoir participé activement à la capture du criminel de guerre nazi Adolf Eichmann. Nous souhaiterions rappeler à votre radio et à vos invités, le rôle trouble de Rafael Eytan dans l’affaire Jonathan Pollard.

Le 21 novembre prochain, Jonathan Pollard, ce prisonnier israelo-americain, le plus vieux et le plus ancien des prisonniers juifs dans le monde entrera dans la 26éme année de sa détention dans l’une des prisons de haute sécurité les plus dures des Etats-Unis. Son seul crime : avoir laisser son cœur juif parler pour aider Israël dans sa survie en fournissant à ce pays des dossiers militaires top secret sur l’armement de certains pays arabes que les Etats-Unis, son pays d’origine, caché à Israël.



Rafael Eytan est directement impliqué dans cette affaire. Ce sont  ses demandes excessives de documents top secret a Jonathan Pollard qui ont éveillé les soupçons des services secrets américains, pire, lorsque Pollard avait tenté de se réfugier à l’ambassade d’Israël, il n’avait à aucun moment prévu et mis en place une opération d’exfiltration et donna des ordres à l’ambassade  pour le mettre dehors.

Dans une interview au journal israélien Maariv en mars 2006 (1), Esther Pollard, son épouse, affirme sans la moindre ambiguïté, que Rafael Eytan est personnellement responsable et complice de l’arrestation de son mari en ayant coopéré activement avec la justice américaine pour enfoncer Jonathan Pollard.

Elle évoque même que lors d’une rencontre avec Rafael Eytan il lui aurait dit que son seul regret dans cette affaire c’était que « s’il avait été à l’ambassade lorsque Pollard était venu demander asile, il aurait du lui mettre une balle dans la tête, il n’y aurait plus eu d’affaire Pollard. ».

Depuis plus de vingt six ans, Jonathan Pollard, ne cesse de clamer que sa libération dépend en grande partie de Rafael Eytan, qu’il se doit d’assumer ses responsabilités dans cette affaire et de dire enfin toute la vérité à la justice américaine.

Depuis plus de vingt six ans, Rafael Eytan, nie toute implication et responsabilité dans cette affaire.

La semaine dernière, dix huit ex sénateurs américains ont demandé la clémence pour Pollard, son état de santé ne cesse de se dégrader. Ils rejoignent ainsi de nombreux hauts dirigeants, diplomates et élus américains et israéliens qui militent depuis de nombreuses années pour sa libération.

Trop rare sont les moments ou la communauté juive de France peut exprimer à Jonathan Pollard sa solidarité et son espoir de le voir enfin retrouver sa liberté perdue.

Nous espérons que RADIO J au cours de ce dîner de gala exprimera en présence de Rafael Eytan un petit message de solidarité avec notre frère a tous, Jonathan Pollard.

Yohann TAIEB – Jonathan CURIEL – Coresponsables du blog militant Cyberzion.


http://www.jonathanpollard.org/2006/033006b.htm

mercredi 14 septembre 2011

Des imams français appellent à la libération de Gilad Shalit, en captivité à Gaza.

Depuis 1906 jours, Guilad Shalit, otage franco-israelien, est retenu en captivité par le Hamas dans la bande de Gaza. Le père de Gilad Shalit s’est entretenu avec le président Nicolas Sarkozy à l'Elysée, puis a poursuivi ses échanges avec quinze représentants français de la communauté musulmane. Ces derniers ont exprimé leur souhait de voir le jeune otage bénéficier d’un traitement médical et qu’il puisse retrouver sa famille et ses amis.
 
 
 
Aux cotés de Noam Shalit ( de gauche à droite ) Jonathan CURIEL, Yohann TAIEB et Karim-Hervé Benkamla, Président de l'Amitié Judéo-Musulmane.
 
 
Lors de cette réunion avec Noam Shalit, il y avait les personnalités suivantes:  Karim Benkamla , Communauté musulmane de Paris ; Mohamed Benali, chef de la communauté musulmane du 15ème arrondissement de Paris; Imam Gassama Bilhal de Paris; Imam Abdelkader Berkaoui d'Antony ; Fatima Masud, chef de la communauté musulmane d'Antony; Imam Abdullah Gakou, président de la communauté islamique de Suresnes; Imam Mohamed Tahar Akila de Colombes; Moussa Niambele, président de la communauté mulsulmane de Montreux; Imam Naeem Chaudry de la Courneuve; Imam Mohamed Azizi d'Issy-les-Moulineaux, Diana Toutou, président de la communauté musulmane de Stains; Imam Houzi Akbaghali de Roissy-en-Brie, et l'Imam Bentounes Azizi des Souffis. Egalement présent, le Rabin Michel Serfaty, président de l’association pour l'amitié judéo-musulmane de France.
 
A la suite de cet entretien avec les dignitaires musulmans de France, Noam Shalit s'est entretenu avec Yohann TAIEB et Jonathan CURIEL, deux soutiens français actifs à la cause de Guilad, qui aprés d'intenses négociations avec les grands médias français ont permis entre autre qu'enfin Guilad soit comptabilisé et considéré à juste titre comme l'un des neuf otages français encore détenus dans le monde.

jeudi 18 août 2011

Pour Guilad tous ensemble le 28 août !




Le 28 août prochain, Guilad Shalit, otage du Hamas depuis plus de cinq longues et terribles années, aura 25 ans.


Ce jeune otage franco-israélien est le plus jeune et le plus ancien des neuf otages français retenu dans le monde. Il aura hélas à cette date, perdu le 1/5éme de sa jeune existence.


Pendant plus de cinq ans, les grands médias français ont pratiqué une omerta médiatique sur le cas de Guilad. Mais la capture des deux journalistes de France Télévisions, les nombreux enlèvements de Français dans le monde, les morts tragiques des otages français que sont Michel Germaneau, Antoine De Léocoure et Vincent Delory, ainsi que les pressions accrues sur les médias ces derniers mois des militants actifs et comités de soutien de Guilad ont permis de venir à bout de cette injustice.

Pendant ces cinq longues années, les plus hautes autorités de la Nation, ont considéré dès 2006, que Guilad Shalit était un otage français et non un prisonnier de guerre. Ils ont régulièrement reçu ses parents et leurs ont régulièrement écrit pour les soutenir.

Mais dans le même temps, nous avons vu ces même plus hautes autorités s’impliquer totalement et activement pour faire libérer Ingrid Bétancourt, les infirmières bulgares, Clothilde Reiss, Françoise Larribe, Pierre Camatte et plus récemment les deux journalistes de France 3, Hervé Guesquière et Stéphane Taponier.

En quoi serait il plus compliqué pour la France, d’agir plus activement et concrètement à la libération de Guilad aux mains du Hamas, que  pour les deux journalistes de France 3 qui étaient aux mains des Talibans qui partagent la même idéologie que l'organisation terroriste palestinienne?

Nous ne pouvons plus nous contenter d’ actions symboliques pour Guilad des autorités. C’est pourquoi nous appelons chacun et chacune d’entre vous, de venir seul, en groupe et ou en famille, à venir aussi nombreux que nous le pourrons, le dimanche 28 août prochain a 17h. A vous rassembler a nos cotés, aux cotés des comités de soutien, aux abords du Quai d’Orsay (Métro Invalides) pour exiger avec force que les autorités françaises s’activent plus que jamais à sa libération immédiate.

La famille Shalit et Guilad ont besoin plus que jamais de la solidarité et la fraternité de chacun d’entre nous.
Nous sommes chacun d’entre nous une lueur d’espoir pour eux. Aidons les pour que Guilad retrouve rapidement la lumière.


Une demande de rassemblement a été déposée à la Préfecture de Police de Paris le 17 Aout  et a reçu l'autorisation de la même Préfecture de Police le 18 Aout 2011.

Rejoignez la page evènement facebook du rassemblement :



M. Jonathan CURIEL - Victor TEMIM Président de l'Association " SOUTIEN FRANCAIS A GUILAD SHALIT " - M. Yohann TAIEB 

lundi 15 août 2011

Carton Jaune pour J.M. Larqué et rouge direct pour A. Wenger !

         
                                              
Ce vendredi 12 août a eu lieu un dérapage clairement antisémite du commentateur sportif vedette, Jean Michel Larqué, dans son émission «  Capitaine Larqué » sur RMC en faisant un raccourci démagogique et honteux sur les anciens dirigeants juifs du club londonien et leur «  goût pour l’argent » :

"Je me rappelle toujours d’une réflexion d’Arsène Wenger, qui résume un petit peu quand même la philosophie du board d’Arsenal. Il m’a dit le jour où j’ai vu que le board d’Arsenal, qui est plutôt de confession juive [Il ne l'est plus, NDLR]. A cette époque il l’était donc et qu’ils se sont mis autour une table avec les représentants d’Emirates. Il m’a dit "j’ai tout compris, j’ai compris ce jour-là qu’il y avait une chose importante pour le board d’Arsenal. C’était l’argent".



En soulignant d’une part les origines juives des anciens dirigeants d’Arsenal et de leur supposé « goût pour l’argent », et en évoquant publiquement cette réflexion d’Arsène Wenger qu’il partage clairement, à dans le cadre de ses fonctions au sein de RMC commis une grave faute professionnelle et que son propos peut caractériser un délit pénal.

Nous ne pensons pas que M. Larqué soit antisémite ou raciste, en témoigne notamment son billet d’humeur (1) dénonçant avec force le scandale des « quotas » dans les centres de formation français, mais nous dénonçons vigoureusement ce dérapage antisémite.

Ce dérapage est antisémite tout simplement parce qu’il fait appel à un des plus anciens et des plus criminels archétypes antisémites, celui du juif et de l’argent.

Albert Einstein disait sur les préjugés en général qu'il était plus difficile d'exploser un préjugé qu'un atome, preuve en est.

Les rapides « mille excuses » de M. Larqué en fin d’émission, ne sont absolument pas convaincantes d’autant plus que Jean Rességuié, avais tenté de permettre à M. Larqué de clarifier ses propos, au lieu de cela M. Larqué insiste sur l’avidité des anciens dirigeants d’Arsenal en nuançant son propos de début d’émission conscient d’avoir dérapé à l’antenne.



Nous demandons donc à M. Larqué de clarifier sans délai ses propos, qu’il dénonce également avec force à l’antenne les trop nombreuses dérives antisémites et racistes dans le football ces dernières années.

Les propos en questions vont trés probablement soulevés une trés sérieuse polémique entre RMC et les associations luttant contre l'antisémitisme, à notre sens, nous le répétons, nous ne pensons pas que M. Larqué soit raciste ou antisémite, il a juste dérapé. Il faut lui laisser la possibilité de clarifier les choses et ne pas tomber dans des réactions abusives et contre productives

Nous suggérons à M. Larqué d’offrir à l’UNICEF son cachet mensuel de RMC, de ce mois d’août, pour aider cette remarquable ONG, à lutter contre la terrible famine qui sévit actuellement dans la Corne de l’Afrique. Ce geste généreux de sa part démontrerait de la plus belle des façons que M. Larqué ne partage pas le « goût pour l’argent » qu’il dénonce pour certains.

Enfin nous pensons qu'il serait intéressant que M. Wenger, en personne, s'explique sur RMC, sur les propos qu'il à tenus à M. Larqué.

M. Yohann TAIEB – M. Jonathan CURIEL.

(1) http://www.rmc.fr/blogs/larquefoot.php?post/2011/05/01/Le-football-n%E2%80%99%C3%A9chappe-pas-%C3%A0-la-Le-Penisation-de-notre-soci%C3%A9t%C3%A9

SUIVI DE CETTE AFFAIRE :

Le Directeur des Sports de RMC, François Pezanti, que nous avons eu au téléphone, mardi 16 août en fin d'aprés midi, à accepter le principe de permettre à M. Larqué de clarifier ses propos sur un média communautaire. Dans la soirée du 16 aout M. Larqué nous a contactés par téléphone, nous avons longuement évoqué l'affaire avec lui. Nous avons eu un homme profondément "meurtrit" par cette affaire, qui à a plusieurs reprises présenté ses excuses et exprimé son profond regret. Nous lui avons proposé de venir s'expliquer dans le magazine sportif RCJ Sports de William Zerbib, il a accepter enérgiquement cette proposition.

Au cours de l'émission, M. Larqué a pu clarifier son propos, présenté une nouvelle fois ses excuses et regrets sincères à la communauté juive, au point de convaincre M. Ghozlan Président du BNVCA d'affirmer à l'antenne que M. Larqué n'étais en aucun cas antisémite et qu'avec le bureau exécutif du BNVCA ils examineraient prochainement les suites à donner a cette plainte.

Nous nous dirigions vraisemblablement vers un réglement amiable de cette polémique, hélas nous apprenons aujourd'hui que le MRAP à également porter plainte contre M. Larqué... un comble au regard du fait que M. Larqué avait était l'un des rares dans le milieu footbalistique à dénoncer la lepénisation des esprits suite à l'affaire des quotas dans les centres de formations... le MRAP à l'époque avait dénoncer les quotas... mais étrangement n'avais a aucun moment porté plainte de la même façon que pour M. Larqué contre les dirigeants du foot français qui avaient de prés ou de loin cautioner la mise en place de ces quotas. 

samedi 14 mai 2011

Lettre ouverte au Président de FRANCE TELEVISIONS sur le cas de Guilad Shalit






A l'attention de M. Rémy Pflimlin - Président de France Télévisions


Objet :
Guilad Shalit, otage français.


Monsieur,

Nous souhaiterions attirer votre attention sur une discrimination criante entre les otages français dans le monde, faîte par France Télévisions.

Officiellement et de la part des plus hautes autorités françaises il y a actuellement huit otages français dans le monde ( annexe 1 ) : nos deux journalistes otages en Afghanistan, quatre otages au Mali, un autre en Somalie et un jeune otage franco-israélien à Gaza, Guilad Shalit.

Ce jeune otage franco-israélien, est le plus vieil otage français actuellement dans le monde, capturé par le Hamas le 25 juin 2006, déjà hélas bientôt cinq longues et terribles années de captivités.

Aux yeux des plus hautes autorités de la nation, en premier lieu, en la personne du Président de la République française, M. Sarkozy, Guilad Shalit est français comme il le répète régulièrement et l’a répété en conférence de presse le 9 juillet 2009 :

« Gilad SHALIT est français. Il est franco-israélien mais en l'occurrence, je dis à ceux qui le retiennent prisonnier qu'il est français, que nous le considérons comme un Français et que nous voulons qu'il soit libéré. »

France Télévisions est donc en contradiction totale avec la liste officielle des otages français dans le monde émise par l’Elysée et le Ministère des Affaires Etrangères de la France.

Ainsi, tous les jours depuis la capture en Afghanistan des deux journalistes français, nous constatant que Guilad Shalit, n’a jamais fais partie du nombre des otages français dans le monde rappelé quotidiennement sur toutes les chaînes de France Télévisions.

Cette omission quotidienne est inadmissible, deux valeurs fondamentales de la devise de notre nation sont bafouées par France Télévisions, où sont l'égalité et la fraternité pour Guilad, n'est-il pas plus français que ne l'était Ingrid Bettancourt ?

Pour quelles raisons inavouables pour France Télévisions le sort de ce jeune otage français serait-il une cause indéfendable pour votre groupe audiovisuelle ?

Si France Télévisions tenterait de se justifier en affirmant que Guilad fût capturé par le Hamas, parce qu’il portait l’uniforme militaire israélien, que son sort est lié uniquement à la question du conflit israélo-palestinien nous vous rappelons ce que disait le comité Betancourt, principal soutien à la libération de Guilad Shalit :

« Avant d’être une affaire politique, il s’agit d’une affaire humanitaire. Lorsque nous réclamions la libération d’Ingrid – qu’à l’époque tout le monde soutenait –, nous demandions aussi celle de militaires de l’armée colombienne otages des Farc. Il ne s’agit donc pas d’une question de civil ou militaire, mais d’un homme ou d’une femme privé de liberté. » ( annexe 2 )

De même que Florence Aubenas, ex journaliste française otage, membre également du comité de soutien pour Guilad Shalit affirme :
« Guilad ne doit pas devenir un enjeu politique et le fait qu’il soit un soldat franco-israélien ne doit pas non plus entrer en considération ". En effet Guilad n’était pas un soldat engagé, mais juste un jeune étudiant qui effectuait son service militaire obligatoire. » ( annexe 3 )
Lors du lancement de la campagne de mobilisation pour nos deux journalistes otages, par France Télévisions, une polémique sur la différence de traitement entre les otages français touchait déjà France Télévisions. ( annexe 4 et 5)
Cette omission, pour ne pas dire exclusion de Guilad Shalit, de la liste des otages français dans le monde faîte par France Télévision est extrêmement grave.
Cette discrimination injuste faîte à Guilad Shalit et ce quotidiennement est extrêmement mal vécu par de nombreux citoyens français et ressortissants français en Israël.

Nous appelons donc France Télévisions à prendre en considération cette juste demande et d’accepter d’inclure dorénavant Guilad Shalit dans le nombre officiel d’otages français dans le monde.

Nous demandons juste que la liberté, l’égalité et la fraternité s’appliquent à tous les otages français dans le monde sans la moindre discrimination par France Télévisions.

Permettez nous M. le Président de vous rappeler la Charte de France Télévisions :

« 1.1.1. La télévision de tous : La télévision publique est la « télévision de tous les citoyens, [du] public pris dans toutes ses composantes  ». Elle s’adresse à tous, elle privilégie l’intérêt général sur les intérêts particuliers, elle est accessible à tous. Elle a pour mission de « s’adresser à la société dans son ensemble ».

« 2.1.5. Respect des différences : « Toute discrimination fondée sur l'appartenance ou la non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite. » La notion de « racisme » recouvre toutes les formes d’exclusion, distinction ou préférence, fondée « sur la race, la couleur, l’ascendance, ou le régime national ou ethnique ” qui a pour but ou pour effet de “ détruire ou de compromettre la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice dans des conditions  d’égalité, des droits de l’Homme et des libertés fondamentales… . »

Monsieur le Président, votre groupe France Télévisions, ne peux rester indifférent et insensible au sort de ce jeune otage français.

Nous citoyens français, juifs de France, sommes de tout cœur avec les familles, les amis, de tous les autres otages français dans le monde sans exception. Nous ne serons pas libres dans nos têtes, tant que tous nos otages français ne retrouveront leur liberté.

Nous avons écris également en ce sens au Président de la République et au Ministre des Affaires Etrangères pour leur demander de mettre France Télévisions face à ses responsabilités et ses devoirs.

Dans l’attente d’une réponse de votre part à cette présente demande, Nous vous remercions de l’attention que vous aurez portée à ce courrier.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations les plus respectueuses.


M. Yohann TAIEB et Jonathan CURIEL


samedi 23 avril 2011

Lettre ouverte à Alain Juppé - Ministre des Affaires Etrangères





M. Yohann TAIEB



Objet :

Israël – Palestine –Guilad Shalit




A l’attention de M. Alain JUPPE, Ministre des Affaires Etrangères et Européennes.
                                                  

Monsieur le Ministre d’Etat,


Les changements radicaux dans le monde arabe de ces derniers mois ont profondément bouleversé la donne de la géopolitique internationale, mais aussi nationale, avec l’aflût massif d’immigrants dans notre pays.

Ces changements ont conduit la diplomatie française à s’adapter à cette nouvelle ère, dont nul ne sait sur quoi elle débouchera pour le monde arabe en particulier et pour l’occident en général.

La raison diplomatique imposerait une certaine prudence dans les choix stratégiques à moyen et long termes dans l’intérêt de la France et de la communauté internationale. Or en examinant votre action et vos déclarations, la diplomatie française, hélas, se fourvoie à mon humble avis.

Ce fourvoiement résonne comme un écho à votre analyse que vous avez portée en janvier 2009 à l’encontre d’Israël sur votre blog (1), à propos de l’opération « Plomb Durci ». En effet, vous aviez en des termes très durs, mis Israël en accusation et fait des sous-entendus très graves de crimes de guerre sur la population civile de Gaza.

Comme vous le savez, après un examen approfondi de tous les éléments de preuves en sa possession, le Juge Goldstone, dans une tribune du Washington Post du 1er avril dernier, a pris ses responsabilités en affirmant qu’Israël n’avait commis aucun acte assimilable à un crime de guerre ou à un crime contre l’Humanité, discréditant totalement les premières conclusions de la commission internationale qu’il présidait.

Nulle excuse, nul Méa Culpa ne saurait réparer l’énorme préjudice diplomatique et moral causé à Israël, que ce soit de la part de M. Goldstone ou de tous ceux qui ont injustement traîné Israël dans la boue.

Hier, ce fût au tour de l’armée israélienne et de l’Etat d’Israël d’être accusés ignoblement de tirer délibérément sur des civils. Demain, qui sait, ce sera peut être l’armée française et l’Etat français qui seront traînés dans la boue pour les pertes civiles en Libye ou en Afghanistan.

Aujourd’hui, ce sont vos propos sur le soutien probable de la France à la création unilatérale d’un Etat palestinien qui vont, à mon sens, à l’encontre d’une « paix juste » entre israéliens et palestiniens.

Le « prêt à penser » médiatique et diplomatique suggèrerait que le « blocage » du processus de paix serait dû à l’immobilisme délibéré d’Israël et à la prétendue poursuite de la colonisation israélienne.

Or, la vérité est toute autre au regard des révélations Wikileaks sur le dossier palestinien. Il n’y a absolument aucun blocage dans les négociations et tous les sujets sensibles ont avancé (les frontières, le cas de Jérusalem Est, la question des réfugiés, la question de l’eau…).

Ce sont ces longues années de négociations et de concessions israéliennes qui permettent aujourd’hui à l’Autorité Palestinienne de prétendre être en mesure de diriger un Etat palestinien.

Vous affirmez que les Palestiniens sont "plus que jamais prêts à établir un Etat et à le gérer d'une façon crédible et pacifique". Crédible ? Actuellement l’Autorité Palestinienne dépend exclusivement de l’aide internationale - une aide sans nul autre pareil dans le monde alors qu’il y a des populations dans le monde bien plus dans la misère que les palestiniens - et rien n’a été entrepris par les palestiniens ces dernières années pour ne plus en dépendre. 

Une aide internationale généreuse, et pourtant de plus en plus perçue par les ONG pro-palestiniennes comme une stratégie délibérée occidentale pour corrompre les dirigeants palestiniens et étouffer les aspirations du peuple. Une aide qu’ils osent qualifier « d’industrie caritative » (2).

Une aide internationale que de plus en plus d’ONG internationales demandent aussi de suspendre tant que l’Autorité Palestinienne ne respectera pas les droits de l’Homme dans les territoires qu’elle administre.

Dans le contexte actuel de rigueur budgétaire , aussi bien à  l'international que national, il est temps de mettre l’Autorité Palestinienne devant ses responsabilités en fixant un horizon et des limites à l’aide internationale qu’elle reçoit.

Jusqu’à quand les contribuables français et européens devront être les principaux bailleurs de fonds de cette aide, alors que plus des 80% des pays soutenant la création unilatérale d’un Etat palestinien contribuent à peine à 20% ?

Cette question, Monsieur le Ministre, devra être posée lors de la prochaine grande conférence des donateurs pour la Palestine que la France prépare actuellement.

Crédible, cette Autorité Palestinienne ne l’est encore moins d’un point de vue démocratique car depuis le 25 janvier 2010, le Président palestinien n’a plus de mandat légitime pour représenter les intérêts légitimes du pays, tant dans les négociations avec Israël ou avec la communauté internationale.

A ce jour, la communauté internationale n’a reçu aucun engagement concret pour que des élections présidentielles et législatives aient lieu dans les territoires palestiniens puisque que le Fatah et le Hamas ne sont toujours pas prêts à trouver un compromis allant dans ce sens.

Aucune pression significative de la communauté internationale et de la France ne pèse sérieusement sur les deux factions palestiniennes pour exiger un compromis et la tenue obligatoire de ces élections. L’ensemble des pressions de la communauté internationale et de la France pèsent uniquement sur Israël.

Comment expliquer, par exemple à certains pays africains, que l’usage de la force armée peut s’avérer nécessaire pour chasser du pouvoir un dirigeant qui se maintient au pouvoir coûte que coûte bien que n’ayant plus de mandat alors que pour d’autres dirigeants arabes, en l’occurrence pour M. Abbas, c’est les fastes et le tapis rouge de la République ?

Vous affirmez donc que les Palestiniens sont "plus que jamais prêts à établir un Etat et à le gérer d'une façon crédible et pacifique". Pacifique ? Il n’y a pas un jour ou les médias palestiniens, y compris ceux de l’Autorité Palestinienne, incitent à la haine contre les juifs et les Israélien. Une violation flagrante d’un des principaux engagements de l’Autorité Palestinienne dans le cadre du processus de paix. La diplomatie française le sait très bien, mais ne fait rien ou presque rien pour y mettre un terme alors que la France contribue massivement au financement des chaînes TV de l’Autorité Palestinienne.

Une Autorité Palestinienne qui glorifie quotidiennement les terroristes qui ont massacré des civils israéliens, et ce dès la plus jeune enfance, au travers des manuels scolaires jusqu’aux programmes télés, comme celui glorifiant le terroriste qui avait tué trois israéliens dans un attentat à Itamar en 2002 en Judée-Samarie… trois semaines après la diffusion de ce clip vidéo, deux jeunes palestiniens massacrèrent dans la nuit du 11 mars 2011, la famille Fogel, cinq victimes, dont un bébé de trois mois, tous sauvagement poignardés et égorgés dans leur sommeil.

Tant que l’Autorité Palestinienne ne cessera d’enseigner et de favoriser le terreau de cette incitation à la haine contre les juifs et les Israéliens, la paix ne verra jamais le jour et les Palestiniens ne pourront gérer d’une façon crédible et pacifique leur futur Etat.

Le fait par les Palestiniens de refuser de reconnaître le caractère juif de l’Etat d’Israël, un caractère juif que l’ONU avait elle-même donner au futur Etat Juif, suffit à démontrer que le conflit israélo-palestinien n’est pas d’ordre politique mais d’ordre religieux pour les Palestiniens et le monde arabe.

Le fait qu’Israël demande aux palestiniens et aux arabes israéliens de reconnaître le caractère juif de l’Etat d’Israël, est une question de principe, tout comme la France aujourd’hui, fait de la laïcité une question de principe essentielle et existentielle, bien avant d’être une question liée à des problèmes démographiques.

Tant que l’Autorité Palestinienne devra systématiquement rendre des comptes à la Ligue Arabe à chaque avancée dans les négociations, la paix et le futur Etat palestinien ne verront jamais le jour, il faut que l’Autorité Palestinienne s’affranchisse, sinon le principe de son droit a l’autodétermination ne serait pas crédible et serait vide de sens.

Enfin, Monsieur le Ministre, vous avez récemment affirmé qu’il faut qu’un dialogue s'ouvre sans complexe avec les courants islamiques dès lors que les principes du jeu démocratique, sont respectés, une réflexion prise notamment après avoir dialogué avec des hauts représentants des Frères Musulmans en Egypte.

Le Hamas comme vous le savez est l’émanation palestinienne des Frères Musulmans en Egypte. Si le Hamas a pu participer aux élections palestiniennes c’est au prix d’énormes pressions diplomatiques internationales sur Israël. Au final le Hamas a était le grand gagnant de ces élections et au mépris de la Constitution palestinienne, il s’est arrogé le droit de prendre par les armes le contrôle de Gaza.

Le Hamas avant d’être un parti politique islamique, est avant tout une organisation terroriste, qui détient depuis presque cinq ans, un jeune otage français selon la liste officielle de votre Ministère, mais aussi aux yeux du Président la République et également de l’ancien Ministre des Affaires Etrangères, Mme M. Alliot-Marie. Cet otage vous le savez s’appelle Guilad Shalit.

Depuis presque cinq ans la France assure à la famille de ce jeune otage de mettre tout en œuvre pour aider à sa libération ou du moins à s’assurer qu’il soit toujours en vie. Hélas, Guilad n’est toujours pas libre et nous n’avons plus eu de signe de vie depuis plus d’un an et demi maintenant.

S’il est vrai que le cas de Guilad Shalit est complexe à régler pour la France, il est une chose que la France peut faire au nom de l’égalité et de la fraternité entre tous les otages français dans le monde : demander officiellement, vous ainsi que le Président de la République, à France Télévisions d’inclure Guilad Shalit au nombre des otages français, et ce conformément à la liste officielle des otages français dans le monde.

Car à ce jour Guilad n’a jamais fait partie pour France Télévisions du nombre des otages français dans le monde. Cette discrimination honteuse entre les otages français, cette injustice ignoble doit être réparée impérativement.

Vous avez ici l’occasion de montrer la détermination de la France, à œuvrer par tous les moyens possibles à aider à la libération de Guilad, et à soutenir sa famille.

En espérant que vous prendrez les décisions qui s’imposent en faveur de Guilad Shalit, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération.
Sources :